jeudi 6 novembre 2014

Cœurs, paillettes et coups de pelle





 Tout ça pour rappeler que vous pouvez trouver des tas d'excuses aux individus, penser que dans leur vie ils/elles adorent leurs enfants et caressent leur chien, nos actions et les institutions auxquelles nous choisissons ou non d'appartenir, et auxquelles nous décidons (ou non) d'obéir, nous détermine bien plus sûrement que la plus louable des intentions.

3 commentaires:

sereine a dit…

YES.

Grasyop a dit…

Beaucoup de tes dessins, et notamment le premier de ce billet sont très critiques envers la police. Et pour devenir policier il faut le vouloir, c’est un choix que l’on fait et dont on est donc responsable. Seulement, je ne suis pas sûr qu’un policier décide ensuite pleinement de son affectation, qui peut aussi bien être le barrage de Sivens ou une corrida que la sécurité routière, la lutte contre les vols ou la sécurité des personnes, pour laquelle plusieurs policiers ont laissé la vie ces derniers jours (et ce qui m’a décidé à revenir commenter ce dessin).
Bref des missions multiples, dont certaines sont sans doute contestables, mais entre lesquelles un policier ne choisit pas forcément, et qui me semblent dans tous les cas incomparables à l’activité purement sadique d'un toréro.

veggie poulette a dit…

La comparaison est dans mon dessin: dans les 2 cas, on les excuse: ce sont des humains, ils suivent des ordres/la tradition, ils ont été élevés ainsi/ ils n'avaient pas le choix de travailler, etc. Alors que dans les 2 cas, ces personnes ont la conscience nécessaire pour comprendre les conséquences de leurs actes, que ce soit sur ordre ou pas. De plus, être CRS ou gendarme mobile, ce n'est pas vouloir sauver la veuve et l'orphelin, c'est choisir vraiment d'être dans la répression avant tout.